Découvrir Hoi An à vélo : mon aventure avec Julien

10/10/2025 | 3:46:53 PM
Découvrir Hoi An à vélo : mon aventure avec Julien

Le soleil venait à peine de se lever sur Hoi An quand j’ai enfourché mon vélo, aux côtés de mon ami Julien.
Nous avons tous les deux 25 ans, et nous voulions découvrir cette perle du Vietnam d’une manière différente — sans moteur, sans bruit, juste au rythme des pédales.

Dans la lumière dorée du matin, la ville s’éveillait doucement.
Le parfum du café s’échappait des maisons anciennes, les vendeuses installaient leurs paniers de fruits, et tout semblait d’une tranquillité rare.
C’était exactement ce que je cherchais : un voyage simple, authentique, humain.

Notre première étape fut le vieux quartier de Hoi An, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les ruelles pavées, bordées de maisons jaunes aux volets en bois, semblaient sorties d’un autre temps.
Je me suis arrêté plusieurs fois pour prendre des photos devant les vieilles demeures : Tan Ky, Phung Hung, Duc An… chacune racontant une histoire entre Chine, Japon et Vietnam.

Julien, lui, ne se lassait pas de regarder les habitants : une femme pliant des lanternes, un vieil homme réparant sa bicyclette, des enfants riant en jouant dans la rue.
Il m’a dit en souriant :

« C’est ça, l’âme de Hoi An. »
Et il avait raison.

Vers midi, nous avons pris la route du village de Cam Thanh, à quelques kilomètres seulement.
Le chemin serpentait entre les rizières vertes et les canaux brillants sous le soleil.
À vélo, nous pouvions nous arrêter quand nous voulions — pour prendre une photo, boire un jus de coco, ou simplement respirer l’air chaud et paisible du centre du Vietnam.

Au bord de la rivière, nous avons déjeuné dans un petit restaurant flottant, les pieds presque dans l’eau.
Puis nous sommes montés dans un bateau-panier traditionnel.
Le batelier, un homme souriant et bavard, nous a appris à manier la rame tout en nous racontant les légendes du village.
C’était simple, sincère, et profondément touchant.

Quand le soir est tombé, nous avons regagné le vieux quartier.
Les lanternes colorées s’allumaient peu à peu, se reflétant sur la rivière Hoài.
Je me suis arrêté, le vélo à la main, le regard perdu dans ces lumières flottantes.
Ce moment, je crois, je ne l’oublierai jamais.

Le lendemain, nous avons continué notre exploration.
À vélo, nous avons traversé les ruelles étroites pour rejoindre le Pont couvert japonais, symbole de la ville.
Sous son toit en bois sculpté, j’ai ressenti cette étrange harmonie entre les cultures, comme si Hoi An appartenait à tous les temps et à tous les peuples.

Plus loin, nous nous sommes arrêtés pour un café glacé devant le célèbre mur jaune du café Faifo.
Julien a sorti son téléphone pour immortaliser la scène :
deux amis, deux vélos, un mur doré, et des sourires.
Une photo qui, je le sais, nous rappellera longtemps cette parenthèse de liberté.

La chaleur de l’après-midi commençait à tomber.
Nous avons fini la journée au Hoi An Roastery, un petit café rempli de voyageurs et de cyclistes.
Assis sous les lampions, un café aux arômes de noisette à la main, nous avons parlé de tout et de rien : des paysages, des gens, du temps qui passe trop vite.

💡 Pourquoi le vélo ?

Parce qu’à Hoi An, le vélo n’est pas qu’un moyen de transport.
C’est une façon de se fondre dans le rythme lent de la ville, d’observer sans déranger, de savourer chaque instant.
Et pour à peine 20 000 à 50 000 VND par jour, c’est aussi le moyen le plus simple, écologique et économique.

Julien et moi en sommes convaincus :

Hoi An se découvre mieux à la force des jambes et du cœur.

🚴‍♂️ En pratique

Nous avons loué nos vélos chez madame Phong, au 1 rue Lê Loi.
Des modèles simples mais robustes — parfaits pour une aventure tranquille.
Avant de partir, nous avons vérifié les freins, gonflé les pneus et emporté de l’eau fraîche.
Le reste ?
Juste du temps, de la curiosité, et beaucoup d’émerveillement.

🌕 Conclusion

Explorer Hoi An à vélo, c’est bien plus qu’une activité touristique.
C’est une expérience qui mêle liberté, beauté et sérénité.
C’est rouler dans une carte postale vivante, sentir le vent dans les cheveux, et se dire qu’au fond, voyager autrement, c’est voyager mieux.

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Thắng SGO
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